Si le Président de l’association est le représentant moral, le Directeur est le véritable chef d’orchestre de la MFR. Non seulement il doit être bon gestionnaire, cela peut s’apprendre, mais avant tout il doit être un bon manageur d’Hommes. Là par contre, c’est plus complexe. On ne devient pas Directeur parce-que l’on a le goût du pouvoir, mais parce-que on en a les capacités. Le Directeur donne l’exemple, montre les objectifs. Il doit être craint, mais avant tout respecté et par l’équipe, et par les élèves. |
Depuis sa création, cinq hommes et quatre femmes ont eu en main la destinée de la MFR. Lourde tâche, car avoir la destinée de la MFR, ce n’est pas seulement s’investir dans une association. C’est aussi avoir en main la destinée d’une équipe d’hommes et de femmes, salariés, qui par leur travail doivent assurer la survie de leur famille, mais aussi de centaines de jeunes élèves, qui dans leurs incertitudes, viennent à la MFR pour réussir autrement. |
De tous ces Directeurs, le plus remarquable, le véritable pionnier c’est René DAUGAS. Il a su pendant 31 ans tenir d’une main ferme la destinée de la MFR. Sa popularité est due à son style particulier du management de l’équipe. Pour lui être salarié de la MFR c’était faire partie de la MFR. Personne ne songeait à contester sa légitimité, et pratiquait à volonté la délégation du pouvoir. La participation de toute l’équipe aux conseils d’administration était obligatoire, sauf une fois l’an. Chaque salarié se devait d’être informé de la vie de tous les jours à la MFR et devait obligatoirement consulter le courrier. Même l’embauche de nouveaux salariés était collégiale. Avec un tel fonctionnement, l’équipe se sentait complètement impliquée dans la vie de la MFR. Faire faire, mais ne pas laisser faire. Depuis beaucoup lui ont succédé, mais aucun n’a réussi à obtenir ni cohésion, ni gestion saine. |
LES AMIS DE LA M.F.R. DE ST YZANS |
Faire faire ne pas laisser faire |